Émotions positives, émotions négatives … une distinction réelle ou créée de toutes pièces qui n’a pas lieu d’être ?
Dans la tête de la plupart des personnes, la limite entre les émotions jugées négatives et celles jugées positives est très claire. Par exemple, si je vous mets une liste d’émotions :
rire – peur – jalousie – joie – anxiété – amour – excitation – tristesse – colère – sérénité
Vous les trierez sûrement de cette manière :

Cette petite annotation que l’on fait presque inconsciemment concerne également les réactions physiques à nos émotions. Tel que : le rire, qui est quasiment toujours associé au « positif » tandis qu’il existe des rires nerveux, ou bien les larmes qui relèvent du « négatif » alors que nous pouvons pleurer de joie. Vous l’aurez compris, les émotions sont à nuancer.
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Au lieu de classer les émotions dans des boîtes étiquetées, il faut plutôt les considérer comme des pigments de peinture. Qui se mélangent entre eux, créant constamment de nouvelles teintes. En effet, on ne ressent pas une émotion distincte à 100 %, mais une palette de plusieurs émotions que l’on éprouve à des intensités différentes 🌈

Émotions négatives et positives : pourquoi fait-on le tri ?
Mais d’où nous vient ce mécanisme de classer nos émotions 🧐
Tout d’abord, car cela nous donne un sentiment de contrôle. D’un certain côté, c’est rassurant de se dire qu’il existe les deux revers de la médaille. Après tout, nous voyons depuis toujours des concepts qui s’opposent :
- Le Bien / le Mal
- La Lumière / l’Obscurité
- Le Ying / le Yang
- La Guerre / la Paix
Mais lorsqu’il en vient à notre personne, les choses sont plus floues. Nous ne contrôlons pas nos émotions : on ne peut pas choisir d’être heureux, ou décider d’arrêter de stresser sur commande. Cela peut faire peur et nous influence à retrouver un certain contrôle en catégorisant nos émotions.
En plus de cela, il requiert une certaine maturité émotionnelle pour comprendre nos émotions. Un enfant frustré de ne pas avoir de bonbons au supermarché ne fait pas la part des choses. Pour lui, le schéma est simple :

En réalité, il faut avoir plus de recul sur la situation pour mieux comprendre nos émotions et ne plus assimiler les émotions agréables au « positif » et les émotions désagréables au « négatif ». Les émotions sont bien plus complexes que l’unique résultat d’un évènement. Je vous donne mes conseils de maître praticienne en thérapie neurocognitive et comportementale dans quelques instants 👇
Pourquoi ne devrait-on pas parler d’émotions négatives ?
Juger une émotion « négative », c’est l’associer à quelque chose de mal, et donc quelque chose à combattre. En d’autres termes, rechercher uniquement des émotions « positives » et refouler les « négatives ». Il va sans dire que ce phénomène est loin d’être sain.
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Cela entraine :
- De la déception : être plein d’espoir, d’optimisme rend la chute d’autant plus dure. Cela rend insatisfait en personne et à la recherche d’une perfection qui n’existe pas.
- Des problèmes relationnels : ne pas comprendre ses propres émotions finit par vous rendre imperméable à celles des autres. Il devient de plus en plus difficile de communiquer avec ses proches, de comprendre leur mal-être et de les aider au mieux.
- L’effet inverse : c’est impossible de constamment éprouver des émotions « positives », ce qui induit de la culpabilité, de la honte, du stress, autrement dit les émotions désagréables que vous souhaitiez éviter au premier abord.
- De plus en plus de dégâts : masquer ses émotions et simuler pour paraître heureux, est très toxique. Vous vous sentez seule et incomprise car personne n’est au courant de votre souffrance. Mettre ses émotions « négatives » dans un coin ne les font pas disparaître, mais prendre plus d’ampleur jusqu’à ce qu’il soit impossible de ne pas leur faire face.
De plus, ressentir des émotions désagréables est naturel et important. Ce sont des signaux du corps qui nous transmettent des messages que la pensée ne peut pas transcrire. Il est donc nécessaire de les écouter. Elles jouent un rôle protecteur, fonctionnent comme une alarme. Nous ressentons tous des émotions, c’est ce qui nous rend humain et sensible.
Voici quelques bienfaits d’accepter ses émotions désagréables ⬇️

Comment ne pas réprimer ses émotions « négatives » ?
Pour ne pas réprimer ses émotions jugées « négatives », il faut apprendre à les comprendre et à les accepter. Attention, il ne faut pas pour autant se laisser envahir par celles-ci et garder un esprit objectif.
Vous pouvez par exemple vous poser les questions suivantes :
- Quelles émotions je ressens ?
- Quelles ont été les éléments déclencheurs ?
- Sont-elles justifiées ?
- Est-ce que je me sens en sécurité ?
- Quels sont les ajustements raisonnables que je peux faire pour me sentir mieux ?
- Sont-elles en lien avec le lieu, les personnes ?
- Quel message est-ce que mon corps essaie de me faire passer ?
- Avec qui puis-je exprimer mes émotions ?
- De quoi ai-je besoin ?
Ces questions vont vous permettre de mieux comprendre le fonctionnement de vos émotions et de les réguler, sans les renier. En tant que coach de vie certifiée, j’ai accompagné de nombreuses femmes sur ce sujet et les résultats sont très positifs ! Les femmes en ressortent pleines d’énergie et reprennent enfin le gouvernail de leur vie.
Qui suis-je ?
Je m’appelle Anne et je suis psychopraticienne, Maître Praticienne en Approche Neurocognitive et Comportementale. En tant que coach de vie certifiée, j’accompagne les femmes qui sont soumises aux nombreux aléas de la vie.
Avec Focus Femmes, je vous propose un accompagnement personnalisé de coaching de vie. Le but est d’ouvrir l’accès à votre indépendance dans vos choix de vie professionnelle ou personnelle. Mon objectif est de vous aider à découvrir vos forces, lever les blocages, clarifier vos envies/objectifs et projets. Puis, enfin, je vous accompagnerai dans la mise en action.
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